Village à La Une

Saint-Julien-Les-Rosiers

Le village aux pieds des Cévennes

Une main tendue

Une main gigantesque ouverte laissant filer l’eau entre ses doigts, trône au milieu du rond point à l’entrée de la commune. Voici l’accueil sur Saint-Julien-les-Rosiers ! Cette remarquable sculpture de Raymond Roux, reste un point de repère mémorable pour localiser la commune.

La petite commune cévenole

Implantée sur les premiers contreforts des Cévennes, la commune est sur une plaine arrosée par le ruisseau rouge à l’Ouest et le ruisseau blanc dit « Gravelongue » à l’est (qui prend sa source au Carabiol). La rencontre des deux ruisseaux en aval, forme le Grabieux.

La commune s’étend sur 14 km² et compte 3 401 habitants depuis le dernier recensement de la population.

Du vers à soie au vitriol

L’économie locale était basée sur les produits issus de l’agriculture avec les céréales, les vignobles puis les mûriers et son élevage du ver à soie.

Cependant jusqu’en 1700, la fabrication du vitriol, acide sulfurique concentré très corrosif, était une des activités économiques majeures. Puis jusqu’en 1895, l’exploitation du minerai de fer pour les hauts fourneaux de Tamaris et les Forges d’Alais, et de la pyrite pour la compagnie de produits chimiques de Salindres furent les richesses exceptionnelles issues du sous-sol de la commune. A tel point qu’en 1793, la commune porta le nom de «Saint Julien les Mines».

Saint-Julien-les-Rosiers est née en 1955 de l’union entre Saint-Julien et le hameau des Rosiers.

Le dolmen du Peyro Blanco

Sur les hauteurs de la commune, le dolmen du Peyro Blanco, restauré en 1983 par le GARA (Groupement Alésien de Recherches Archéologiques) est toujours visible et accessible.

Ce dolmen est une sépulture collective de la fin du néolithique. Dernière période de la préhistoire, le Néolithique est une époque clé pour l’histoire de l’humanité entre 5800 et 2500 ans avant notre ère. Le dolmen est un tombeau constitué de deux grosses pierres, fichées à la verticale dans le sol, couvertes d’une dalle qui forme la toiture. Cette construction constitue la chambre funéraire.

Il a été signalé en 1893, c’est un dolmen à murettes de plan pentagonal, son tumulus fait environ 15 m de diamètre. Le tumulus est le monticule de terre et de pierre que l’on élevait autrefois, à la préhistoire et durant l’Antiquité, au-dessus de certaines sépultures.Des fouilles ont été faites en 1968, on y a notamment retrouvé une longue pointe de flèche à dos poli.

Pour s’y rendre, compter 30 minutes de marche à partir de la mairie de Saint-Julien-les-Rosiers. Il faut suivre le chemin du Badaras sur la D316.

Des balades sympa

Le site d’Arbousse qui culmine à 230 m, accessible par un circuit balisé, permet de découvrir les villes d’Alès, Rousson et Brouzet-les-Alès de façon exceptionnelle.

Le site du Carabiol est un incontournable si vous êtes sur Saint-Julien-les-Rosiers ! Il a été aménagé avec une piscine, des jeux pour enfants et un parcours de santé. C’est un espace de détente pour toutes les familles. Chaque année pendant les beaux jours, il attire de nombreux vacanciers et résidents de la région. Sa guinguette et la piscine qui s’y trouvent séduisent de plus en plus de monde. La guinguette ouvre de juin à août pour vous accueillir.

Une exsurgence d’un réseau

Carabiol est avant tout une source. La source du Carabiol est le point de sortie à l’air libre d’une rivière souterraine, issue d’un réseau d’eau très complexe. Dans les profondeurs de cette source, ont été découvert une espèce bien particulière de mollusques, de la classe des gastéropodes aquatiques qui n’avait été localisée que dans le Vaucluse et dans les gorges de l’Ardèche.

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